Lorsque l'enfant comprend la mort

Publié le par Ronan

J'étais en voyage avec mon petit frère (de 9 ans) et, au cours d'une visite, il a trouvé un drakme (on était en Grèce, oui, et je sais qu'ils sont passé à l'euro, merci ! ).

C'était son trésor, sa trouvaille de la journée. Seulement voilà, il a finit par la perdre, sa pièce.

Bien sûr, il a piqué une crise, il y a eu des pleurs etc...

Quelques jours plus tard, à l'occasion d'une visite chez des amis, nous avons visité une boutique du champignon. Une pièce lui a plu, mais comme il vivait déja à crédit, il était hors de qustion de la lui offrir. Rebelotte, nouvelle crise.

Pourquoi il nous raconte tout ça ?

Rappelez vous, vous deviez avoir entre 6 et 12 ans, et vous avez perdu quelque chose de très cher (a vos yeux de bambin). Vous avez sûrement été très trite, plus triste que vous ne l'aviez jamais été, puis cela s'est reproduit, et à nouveau vous avez senti cette immense douleur.

Ou je veux en venir : il y a, dans l'enfance de chacun de nous cette épisode marquant ou nous avons pris conscience de l'irreversibilité de certaines choses (pour les plus chanceux à l'occasion de la perte d'un objet).

Dès lors, le monde a cessé d'être un rêve dont on se réveille un matin, un jeu vidéo où on tente une nouvelle artie après un game-over. Imaginez l'affliction que nous avons du ressentir lorsque nous avons saisi que nôtre vie prendrait fin un jour sans espoir de retour...

Publié dans Phylosophie

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